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L’IoT au service des obligations du décret tertiaire

Liot Au Service Des Objectifs Du Decret Tertiaire

Avant propos

Le chauffage : un poste énergivore

Dans le secteur tertiaire, le chauffage représente de 40% à 60% des dépenses énergétiques totales d’une entreprise ou d’un bâtiment.

Alors que la Loi Elan du 23 novembre 2018 rend obligatoire la régulation de la quantité de chaleur fournies à chaque local, elle est depuis soutenue par le Décret Tertiaire pour les surfaces de plus de 1 000 m².

L’objectif de ce décret étant une diminution de 60 % de la consommation énergétique de ces locaux d’ici 2050.

Les étapes de réduction progressive imposée sont de -40 % en 2030, -50 % en 2040, et -60 % en 2050 (par rapport à 2010).


Qui est concerné ?

Le décret tertiaire s’adresse aux propriétaires et aux exploitants d’un établissement du secteur privé comme public selon ces conditions :

  • Bâtiment d’une surface égale ou supérieure à 1 000 m2, ou toutes parties d’un bâtiment à usage mixte hébergeant des activités tertiaires et dont le cumul des surfaces est égal ou supérieur à 1 000 m2.
  • Tout ensemble de bâtiments situés sur une même unité foncière ou sur un même site dès lors que ces bâtiments hébergent des activités tertiaires sur une surface cumulée égale ou supérieure à 1 000 m2.

2020 Objectifs DécretTertiaire

Cela inclut notamment les bâtiments et structures suivantes (liste non exhaustive) :

  • Bureaux
  • Services publics
  • Enseignement
  • Santé
  • Justice
  • Commerces
  • Hôtellerie
  • Restauration
  • Résidences de tourisme & Loisirs
  • Culture et spectacles
  • Logistique
  • Aérogares
  • Gares ferroviaires, routières, maritime ou fluviale
  • Etc.

Le secteur du bâtiment représente 44% de l’énergie consommée en France, loin devant le secteur des transports (31,3%).


Où en est-on ?

Chaque année, le secteur du bâtiment émet plus de 123 millions de tonnes de C02, ce qui en fait l’un des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique.

La réduction de la consommation énergétique constitue donc désormais une nécessité pour de nombreuses industries, entreprises et bailleurs.


De nos jours, consommer moins d’énergie ne signifie pas seulement économiser de l’argent. C’est aussi contribuer à réduire l’impact en termes de CO2 sur notre planète.



Les limites du fonctionnement actuel

La très grande majorité de ces bâtiments assure une gestion centralisée du chauffage. Ces systèmes ne permettent d’abord pas une régie précise des températures ; mais surtout, il est impossible de contrôler chaque radiateur d’une pièce, ou d’une zone définie, et encore moins selon des paramètres pourtant évidents de nos jours : occupation des locaux, horaires préprogrammés, ect.

Il est également impossible de connaître la consommation personnalisée des différentes zones (ou appartements par exemple).


Vouloir chauffer un appartement ou un bâtiment avec un seul thermostat revient à vouloir en gérer l’éclairage avec un seul interrupteur.


Une solution IoT efficace

Le système HELIOS apporte une réponse effective et efficace à cette problématique.

Grâce à des vannes LoRaWAN™ d’une part (ou fil pilote connectés pour les radiateurs électriques), qui s’installent simplement à la place des vannes classiques des radiateurs existants. Il n’est ainsi pas nécessaire d’entreprendre de travaux conséquents sur l’ensemble du réseau centralisé.

Et la plateforme logicielle HELIOS d’autre part, qui assure un contrôle individuel des vannes, et donc de chaque radiateur ; à distance, et via une interface qui permet d’automatiser des timings de chauffe précis en fonction de divers événements.

Le système HELIOS gère alors la consommation d’énergie (et par définition, le budget chauffage) en maintenant des consignes de confort propres à chaque zone, et uniquement quand ils sont nécessaires.

Il devient ensuite possible de créer des scénarios personnalisés selon un grand nombre de critères : horaires, calendaires, présentiels et/ou en fonction d’événements transmis par des capteurs annexes (capteurs de CO2, détecteurs de présence, etc.).

Plus d’un an de tests terrain ont permis à des bâtiments de réaliser une économie de 20 à 30% sur leur budget chauffage annuel.